Tout d’abord, il est important d’aborder la probabilité qu’un quatrième film Hobbit soit légalement autorisé à sortir du sol en premier lieu. Comme les films doivent leur existence aux publications littéraires de J.R.R. Tolkien, ceux qui sont derrière les trilogies le Hobbit et le Seigneur des anneaux ont dû régler les détails avec sa succession pour que la production démarre. Sans l’approbation de la succession et la volonté de céder les droits à la Terre du Milieu, à ses personnages et à ses histoires, aucun d’entre eux ne peut arriver sur grand écran. De plus, selon Jackson, le domaine n’est pas trop friand de futures entreprises cinématographiques.
Lors d’une conférence de presse à Londres en 2014, Jackson a expliqué les complexités derrière le retour pour adapter davantage l’univers de Tolkien. « C’est une chose légale. Le domaine Tolkien possède les écrits du professeur Tolkien. Le Hobbit et Le Seigneur des Anneaux ont été vendus par le professeur Tolkien à la fin des années 60 — les droits du film « , a-t-il déclaré (via NME). » Mais ce sont ses deux seules œuvres à avoir été vendues. Donc, sans la coopération du domaine Tolkien, il ne peut plus y avoir de films. »
Sans oublier, Christopher Tolkien, le fils de J.R.R., n’a pas caché son dégoût pour les interprétations de Jackson des créations de son père. Il a même affirmé que « la commercialisation a réduit à néant l’impact esthétique et philosophique de la création », citant ses préoccupations selon lesquelles les séries Le Seigneur des anneaux et le Hobbit n’auraient pas dû devenir les épopées d’action à gros budget qu’elles se sont avérées être (via IndieWire). Christopher est décédé en janvier 2020, mais sa mort ne rend certainement pas les choses moins complexes; en fait, cela complique les choses, car les souhaits d’un autre Tolkien tardif doivent être pris en compte. Ses sentiments négatifs envers les autres trilogies de Jackson, aggravés par sa mort, seraient une raison de plus pour ne pas faire un autre film de Hobbit.
Dans l’ensemble, il est juste de dire que les aspects juridiques entourant un potentiel Hobbit 4 ne valent pas la peine d’être réglés.