Injonctions

FAQ

La victime devra-t-elle se présenter au tribunal?

Pour obtenir une injonction, la victime devra se présenter au tribunal et l’agresseur aussi (sauf si la victime demande une ordonnance ex parte (voir la section  » Demandes urgentes d’ordonnances  » ci-dessus). L’avocat de la victime doit protéger la victime contre les interrogatoires injustes ou inutiles et peut parler en son nom. La victime peut emmener des membres de sa famille, des amis ou un travailleur de proximité pour les soutenir, bien que ces personnes devront probablement attendre à l’extérieur de la salle d’audience pendant que la demande est entendue. La victime devra assister à une ou éventuellement à plusieurs audiences avant que l’injonction ne soit accordée.

Combien de temps durera une injonction?

Le tribunal rendra normalement des ordonnances pour une durée déterminée (par exemple, une ordonnance de non-agression durera normalement six mois). L’ordonnance ne fournira pas de solution à long terme à la victime, mais devrait lui donner le temps de rechercher des solutions plus permanentes.

Que se passe-t-il si un agresseur enfreint les conditions de l’ordonnance?

Si l’agresseur ignore les termes d’une injonction et continue de se comporter de manière abusive, la victime peut utiliser l’ordre pour se protéger en appelant la police. La victime devrait dire à la police qu’elle a une injonction et en avoir une copie à montrer aux policiers qui y assistent. La violation d’une ordonnance de non-agression constitue une infraction pénale. Les tribunaux pénaux peuvent alors infliger des amendes et, dans certains cas, emprisonner une personne qui ne respecte pas ces conditions. Il est également important de se rappeler que la victime doit veiller à ne pas enfreindre les conditions (par exemple en parlant à l’agresseur s’il lui a été ordonné de ne pas contacter la victime).

Où la victime peut-elle obtenir plus d’informations?

Les questions juridiques sont par nature complexes et des conseils doivent être demandés.

Services de conseils juridiques

Les avocats seront attentifs à la façon de vous protéger si vous souffrez de violence ou de mauvais traitements infligés par votre conjoint, partenaire, enfant ou toute personne avec laquelle vous êtes en relation familiale. Le cas échéant, ils peuvent obtenir une injonction du tribunal interdisant à votre agresseur de s’approcher de vous. Vous pouvez trouver les détails des avocats travaillant dans votre région en visitant le site Web solicitors.com ou vous pouvez trouver un fournisseur d’aide juridique local dans votre région en utilisant le site Web du gouvernement.

Si la victime n’est pas admissible au financement des services juridiques communautaires, il y a toujours de l’aide disponible si elle n’a pas accès à de l’argent. Certains avocats permettront à la victime de payer des frais à une date ultérieure ou en plusieurs versements ou, dans certains cas, peuvent offrir leurs services gratuitement.

La victime peut également demander une injonction sans avoir recours à un avocat. Les Droits des femmes ont produit un Manuel d’injonction contre la violence domestique donnant des conseils étape par étape sur le remplissage des formulaires nécessaires et ils ont également une ligne de conseil juridique gratuite (Téléphone: 020 7251 6577), et les agents locaux de sensibilisation à la violence domestique seront heureux d’offrir de l’aide pour remplir les formulaires et peuvent soutenir la victime tout au long du processus de demande.

Pour en savoir plus sur les services disponibles sur notre site web, cliquez ici, sous  » Injonctions / assistance juridique « .

Solutions de rechange aux injonctions — Avis de protection contre la violence domestique & Ordonnances

Celles-ci peuvent être utilisées lorsqu’il n’y a pas assez de preuves pour inculper un auteur présumé et qu’elles offrent une protection aux victimes par le biais de conditions de mise en liberté sous caution. Si la police a encore des motifs raisonnables de croire qu’un auteur a utilisé ou menacé de violence envers la victime et que celle-ci risque d’avoir un comportement violent à l’avenir, elle peut émettre sur place un Avis de protection contre la violence domestique, à condition d’avoir l’autorisation d’un officier du grade de surintendant.

Le Tribunal de première instance doit alors connaître de l’affaire de l’Ordonnance de protection elle-même dans les 48 heures suivant la notification. Si elle est accordée, la Commande peut durer entre un minimum de 14 jours et un maximum de 28 jours. Ceci est conçu pour permettre à une victime d’examiner sa situation, de demander de l’aide et de clarifier ses options à plus long terme.

Avis de Protection contre la violence domestique (DVPN)

Un Avis de Protection contre la Violence domestique (DVPN) est un avis signifié par la police à une personne âgée de plus de 18 ans, lorsque la police croit raisonnablement qu’elle a été violente ou a menacé de violence contre une victime potentielle et que la victime doit être protégée. La loi permet à la police de signifier un DVPN à cette personne même si la victime n’y est pas d’accord.

Un DVPN impose certaines conditions à la personne qui peuvent inclure:

  • Les empêcher d’entrer et de se trouver à une certaine distance du domicile de la victime
  • Les empêcher de faire quitter la victime ou d’exclure la victime de leur domicile
  • Les obliger à quitter le domicile de la victime

Ordonnances de Protection contre la violence domestique (DVPO)

Une Ordonnance de Protection contre la Violence domestique (DVPO) est une ordonnance demandée par la police et rendue par le Tribunal de première instance.

Si une commande est passée, elle durera au minimum 14 jours et au maximum 28 jours. La Commande peut inclure:

  • Les empêcher d’entrer et de se trouver à une certaine distance du domicile de la victime
  • Les empêcher de faire sortir la victime ou d’exclure la victime de leur domicile
  • Les obliger à quitter le domicile de la victime

Le Tribunal de première instance instruira une demande de DVPO dans les 48 heures (à l’exclusion des dimanches et jours fériés) à compter de la signification d’un DVPN par la police. S’ils ne se présentent pas au tribunal de première instance, un DVPO peut être effectué en leur absence.

La loi permet aux magistrats de porter plainte contre la personne même si la victime n’y est pas d’accord. En outre, les magistrats prendront en compte le bien-être de toute personne de moins de 18 ans qui, selon la police, sera affectée par le DVPO.

Solutions de rechange aux injonctions — Ordonnance restrictive imposée par le tribunal pénal

En plus des ordonnances ci-dessus, il est possible qu’une ordonnance restrictive soit rendue sur déclaration de culpabilité ou sur acquittement de toute infraction pénale, c.-à-d. une ordonnance d’interdiction peut être rendue même si aucune preuve n’est présentée ou si le défendeur est déclaré non coupable. Ces ordonnances se veulent préventives et protectrices, et non punitives. Le principe directeur est que l’ordonnance doit être nécessaire pour protéger une ou plusieurs personnes.

Les ordonnances d’interdiction peuvent offrir la même protection que les injonctions en vertu du droit civil, mais peuvent être plus efficaces car elles entraînent des sanctions plus sévères.

Les ordonnances d’interdiction ne peuvent être prononcées qu’à l’égard de l’accusé (et non de la victime ou d’un témoin), même si, au cours d’un procès, les éléments de preuve indiquent que le comportement de l’accusé et de la victime a nécessité une intervention.

Les commandes peuvent être effectuées pour une période déterminée ou jusqu’à nouvel ordre. Il est possible pour le procureur, le défendeur ou toute autre personne mentionnée dans l’ordonnance de demander au tribunal d’origine la modification ou la libération de l’ordonnance. La violation d’une ordonnance de non-communication est en soi une infraction pénale.

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