Ce que l’invention de la machine à coudre nous dit sur l’automatisation, l’innovation et les emplois

Lorsque vous pensez à l’impact économique du progrès technologique, considérez la machine à coudre. C’était bien plus qu’un dispositif d’économie de main—d’œuvre — ou un dispositif de remplacement de travail – même si les premiers modèles de machine à coudre d’Elias Howe des années 1840 pouvaient coudre environ sept fois plus vite qu’une couturière utilisant simplement ses mains, selon l’historien Daniel Boorstin dans The Americans: The Democratic Experience.

 Vingt20.

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Voyez, c’était censé être un soulagement de la corvée et un gain de temps. Mais il y a eu une conséquence inattendue qui montre comment le progrès technologique peut créer une nouvelle demande et de nouveaux emplois, même s’il remplace efficacement les anciennes méthodes, routines et emplois:

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En outre, tout cela joue dans l’idée que l’innovation produit par rapport à l’amélioration des processus peut être un fait important pour générer de la demande. Oui, la machine à coudre a rendu la couture plus efficace et a mis de meilleurs vêtements à la portée financière de plus de gens. Mais elle a aussi créé une toute nouvelle industrie, l’industrie du prêt-à-porter. Comme l’a écrit l’économiste Rick Szostak:

Aurions-nous, en tant que société de consommateurs /travailleurs, fait autant d’efforts pour atteindre nos revenus actuels si notre paquet de consommation n’avait fait que s’approfondir plutôt que s’élargir? Guère. Il devrait être clair pour tous que l’augmentation considérable de la consommation par habitant au cours du siècle dernier n’aurait pas été possible sans l’introduction d’une large gamme de produits différents. Les consommateurs ne consomment pas un bien composite X. Au contraire, ils consomment une variété de biens et, à un moment donné, se heurtent à une utilité marginale en forte baisse de chacun…. Le simple fait est qu’en l’absence de création de nouveaux biens, la demande globale peut être très inélastique et que la baisse des prix aura donc peu d’effet sur la production.

Ou comme le résume Ashwin Parameswaran: « En d’autres termes, les nouveaux besoins ne sont pas demandés par les consommateurs mais sont plutôt créés par des entrepreneurs tels que Steve Jobs. En l’absence de concurrence dynamique de la part des nouveaux entrants, les besoins restent limités. »

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